Le livre du mois : Witch Please

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Me revoici me revoilou, pour ce DEUXIÈME MOIS du défi lecture ! Haha ! Tu pensais que j’avais déjà oublié et que j’avais laissé tomber après le premier livre… eh bien presque. Mais ! Je ne l’ai pas fait, et bien que cette deuxième critique ait tardé, j’ai tout de même terminé le livre en question dans les temps, et ai déjà bien commencé le troisième. Mais de quel ouvrage parle-t-on cette fois ? Le suspensssss est insssssoutenable, sacrebleu ! Je t’avais dit qu’il s’agirait d’un livre complètement différent du précédent… et je crois qu’on ne peut pas faire plus à l’opposé : pour le mois de février, je vais te parler de Witch Please, consacré à la sorcellerie moderne…

Deux mots sur l’auteure

Jack Parker – de son vrai nom Taous Merakchi, est une écrivaine et rédactrice web que tu as sans doute déjà vu passer dans ta timeline. Autrefois chroniqueuse pour le web magazine Madmoizelle.com, elle est aujourd’hui une auteure à la bibliographie bien remplie :  à l’origine d’un blog intitulé Passion Menstrues, elle a également rédigé plusieurs ouvrages engagés dont Le Grand Mystère des Règles, et Lettres à l’ado que j’ai été – en collaboration avec 28 autres personnalités publiques, chez Flammarion. En parallèle, elle a aussi écrit puis présenté les podcasts « Mortel » – produit par Nouvelles Écoutes, et « Feu de Camp », pour NRJ.

Mais l’ouvrage qui nous intéresse aujourd’hui (non pas que ceux cités précédemment ne le soient pas)(c’est juste que je ne les ai pas lus)(ils sont sur ma liste mais… tu connais ma régularité avec la lecture)(bref), l’ouvrage qui nous intéresse – donc, n’est autre que Witch Please, publié chez Pygmalion. Ça change radicalement du mois précédent, mais je suis comme ça, j’aime bien l’éclectisme…

Pour ce livre, elle s’est associée à Diglee – aka Maureen Wingrove, une illustratrice de talent, autrice de bande dessinée, romancière et sorcière à ses heures perdues, que j’aime beaucoup beaucoup depuis un certain temps.

Witch Please, c’est la base

Si tu me suis sur les réseaux sociaux, tu connais déjà mon penchant pour l’ésotérisme, la magie et tout ce qui s’y rapporte. Tu ne trouveras donc pas étrange de me voir me plonger à corps perdu dans cet ouvrage !

Première chose qui m’a plu : la couverture. Nan mais t’as vu un peu cette merveille ? On dirait vraiment un vieux grimoire que j’ai hérité de ma grand-mère qui l’avait hérité de sa grand-mère et ainsi de suite. Et je trouve ça vraiment chouette. Et ça me donne envie de le lire. Et de l’abîmer. Pour qu’il ait vraiment l’air d’un vieux grimoire qu’on aurait lu et relu. Comment ça je suis chelou ? Mais non pas du tout…

Deuxième chose qui m’a tapé dans l’oeil : le titre/jeu de mot. Witch please, bitch please… Si tu es coutumier/coutumière de la culture pop anglophone, la référence ne t’aura pas échappée. Pour les autres, c’est un peu compliqué à expliquer et à traduire, disons simplement que ceux qui comprendrons… bah comprendrons.

Troisième chose : bah, le contenu, tout simplement. Au fil des pages, j’ai trouvé ce à quoi je m’attendais en achetant ce livre. Des conseils, des récapitulatifs et explications sur telle pratique ou tel art divinatoire, des listes d’ingrédients, des recettes, des rituels… Bref, tout ce qu’il faut savoir pour bien commencer la magie.

M’intéressant au domaine depuis un petit moment déjà, j’ai pu apprécier le discours très ouvert de l’auteure, qui consiste à dire que ce livre n’est qu’un point de départ, une sorte de table des matières géante, concernant le monde de l’ésotérisme et des pratiques magiques. Comme elle le répète souvent – et à juste titre, chacun évolue comme il le souhaite dans sa pratique. Jack Parker nous donne donc des bases, à nous ensuite de les intégrer ou non dans notre façon de faire, et de nous les approprier pour créer notre propre magie quotidienne. Le principal étant de faire selon notre intuition, et suivant toujours ce que nous disent nos tripes.

Ainsi, si tu n’aimes pas le tarot, libre à toi de ne pas t’y intéresser davantage. Ça n’est pas parce qu’il s’agit d’un art divinatoire très répandu que tu es obligé(e) de l’apprendre et de le pratiquer. Autre exemple : si tu souhaites mêler religion et ésotérisme, ou au contraire, que tu préfères les séparer, c’est toi qui vois. En résumé, cet ouvrage te donnera des bases, des pistes à explorer. Ce qui te permettra d’affiner tes préférences et tes centres d’intérêt, pour ensuite te spécialiser et mettre au point ta propre façon de faire.

Pour ma part, je connaissais déjà la plupart de ces bases, mais j’ai quand même appris deux-trois trucs très intéressants (comme utiliser un « bête » jeu de cartes pour faire de la cartomancie, ou le fait de ne pas souffler sur les bougies utilisées lors d’un rituel pour les éteindre, au risque de tout annuler). Mais ce qui m’a le plus marquée, ce sont les tables de correspondances : un outil que je vais à coup sûr réutiliser très souvent.

Pour faire simple, ces tables – qui se présentent sous forme de listes, répertorient tous les ingrédients et éléments correspondants à une émotion, un besoin, une envie, etc., et t’aident à créer un charme, un rituel ou encore une amulette en accord avec ce que tu souhaites. Par exemple, pour attirer l’abondance, il te suffit de regarder dans les tables de correspondances pour connaître le jour et l’heure les plus propices, la phase de la Lune la plus favorable, la couleur des bougies à utiliser, les éléments naturels et/ou les ingrédients à inclure dans ton rituel, et caetera, et caetera…

De bonnes bases, oui mais attention

Bien que le livre dans son ensemble m’ait beaucoup plu, m’ait appris certaines choses et m’ait même donné des idées, je dois tout de même émettre une petite – que dis-je, une TRÈS GROSSE réserve. En effet, comme le précise l’auteure, la magie n’est pas un jeu (tout comme faire du Ouija n’est pas une blague entre potes) : on ne rigole pas avec l’invisible. Il s’agit là d’une pratique avec laquelle faire attention, et pour laquelle certaines précautions sont indispensables.

Par précaution, j’entends une bonne protection. Et pas seulement purifier vite fait sa chambre avec un bâton de sauge. On purifie, oui, mais pas n’importe comment, pas avec n’importe quoi, et pas à n’importe quel moment. Et pour la protection, c’est pareil : mieux vaut « trop » se protéger pour protéger les autres et/ou éviter un éventuel retour de bâton x3, que ne pas se protéger du tout en pensant que rhooo ça va, ça risque rien.

Et ça, malheureusement, je trouve que l’auteure n’insiste pas suffisamment dessus. Peut-être parce que ça lui semble évident – elle qui répète à plusieurs reprises qu’elle ne préfère pas faire telle ou telle chose pour ne pas risquer quoi que ce soit, ou peut-être est-ce une volonté éditoriale pour ne pas faire peur. Quoi qu’il en soit, moi, je te le dis : quand on se lance dans l’ésotérisme, mieux vaut savoir comment se protéger avant de jouer à l’apprenti sorcier.

En fait, c’est comme pour n’importe quelle activité : l’escalade, c’est génial, mais mieux vaut savoir bien s’assurer pour ne pas finir en bas de la falaise. Pareil pour le bricolage : une scie circulaire peut t’aider à faire des merveilles, mais mal utilisée, elle peut aussi te faire de gros bobos. Eh bien la sorcellerie, c’est la même chose : ça peut changer ta vie, mais ça peut aussi t’apporter de gros ennuis. Tout est une question de maîtrise, de précautions et surtout, de progresser à ton rythme.

Sur ces bons mots empreints de sagesse, je m’en retourne à la lecture du mois prochain, et te dis à très bientôt sur les réseaux !

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