Comme annoncé sur Instagram (si tu ne me suis pas encore, bah, qu’est-ce que t’attends en fait ? Y’a pas genre, y’a pas tu follow pas Claire and co, genre)(pardon, private joke), je me suis donc lancée cette année dans un défi de grande envergure (ouuuh ça fait peur, hein) : j’ai décidé de me remettre à la lecture, et de lire au moins un livre par mois. Soit, douze livres à l’année. T’as vu, je suis trop bonne en calcul, j’ai trouvé en 2 secondes, fiuuu, trop bien. Hem. Pour le mois de janvier, j’ai donc jeté mon dévolu sur « Le grand bordel de l’évolution », de Léo Grasset, illustré par Alice Mazel, aux éditions Flammarion. Et… je l’ai fini ! Yay !
Deux mots sur l’auteur
Il y a de fortes chances que tu connaisses déjà Léo, aka Dirtybiology sur YouTube. Tu sais, cette chaîne de vulgarisation scientifique qui te retourne le cerveau avec des révélations parfois incroyables, parfois improbables, dont tu ne pensais pas avoir besoin dans ta vie mais qui, pourtant, remettent en cause tout ce que tu croyais savoir. Voilà, cette chaîne là.
Eh bien si tu aimes faire exploser ta caboche devant ses vidéos, tu aimeras tout autant le faire en lisant cet ouvrage !

Un choix mûrement réfléchi (ou pas)
Pour ce premier mois de défi, j’aurais pu faire simple et choisir de lire un « Oui-Oui », ou un « Petit Ours Brun ». De quoi me remettre dans le bain tranquillou, sans me mettre la pression.
(Parce que, quand même, je n’avais pas lu de « vrai » livre depuis… au moins deux ans.)
(Nan vraiment, j’ai avalé un grand nombre de BD en ligne, lu beaucoup d’articles, mais un livre, avec des pages sans images, écrit en tout petit, ça faisait un sacré bout de temps.)
(Voilà donc pourquoi il aurait été judicieux de ma part de choisir un ouvrage « entre deux », histoire de ne pas me faire regretter instantanément mon choix).
Mais nan. Tu commences à me connaître, avec moi c’est tout ou rien. Y’a pas de demi-mesure. Fidèle à moi-même, j’ai donc opté pour un exemplaire de littérature scientifique, oui oui, (moi qui ai suivi un cursus scolaire full littéraire) qui promettait de me griller quelques neurones au passage. NORMAL.
Je n’étais toutefois par trop inquiète : étant friande des épisodes de Dirtybiology et – de ce fait, habituée au phrasé et au lexique de l’auteur, j’étais assez confiante dans ma capacité à assumer mon choix.

Le livre : il est frais mon mindfuck, il est frais !
Bon, assez parlé de moi, parlons du livre !
Bah, il était cool.
Voilà, c’est tout pour moi, j’espère que mon avis t’aura donné envie de le lire !……….. Mais non, c’t’une blague, je vais quand même t’en dire un peu plus… (T’es vraiment pas drôle, Claire, faut arrêter maintenant). (Oui.)
« Le grand bordel de l’évolution », donc, te parle de… bah l’évolution. De pourquoi le monde du vivant évolue continuellement, de comment la sélection naturelle « choisit » telle caractéristique plutôt qu’une autre (je dis « choisit » entre guillemets parce qu’on ne peut pas réellement parler de choix ici, comme c’est d’ailleurs très bien expliqué dans le livre)(lis-le si tu veux savoir pourquoi)(hehe), des « supers pouvoirs » de certains être vivants (y compris nous-mêmes)(eh ouais, on a des supers pouvoirs, kestuvafer), des énigmes qui rendent fous – ou presque, les biologistes et autres scientifiques (et notamment l’orgasme féminin)(chapitre que je conseille à tous les hommes sans exception)(y’a des infos intéressantes dedans)(clin d’oeil, clin d’oeil) en bref, de tout ce qui fait que le vivant est incroyable, et de comment on en est arrivés là depuis que la première forme de vie a fait son apparition sur cette planète. D’ailleurs, qu’est-ce que la vie ? Vaste question…
Voilà pour un bref résumé, je ne vais pas t’en dire davantage parce que de un, il n’y a pas une seule grande « histoire » à suivre, mais tout plein d’histoires qui se répondent les unes aux autres (et que du coup c’est impossible de résumer sans spoiler), et parce que de deux, c’est mieux de garder le mystère entier, afin que toi aussi tu ressentes bien la puissance du mindfuck à chaque fois que tu tournes une page. Genre PRRRH dans ta tête. Avec les mains sur les côtés. PRRRH !

J’en ai pensé quoi, au final ?
Mitochondrie. Je n’ai rien d’autre à dire. Ce simple mot – qu’il me semble n’avoir ni lu ni entendu depuis DES ANNÉES (littéralement depuis mon année de première, y’a genre… 17 ans)(MON DIEU J’ÉTAIS AU LYCÉE Y’A 17 ANS ?!… Attends laisse-moi mourir dans un coin, c’est passé beaucoup trop vite là…). Bref, ce simple mot a résonné en moi comme un bon souvenir oublié, qui ressurgit de façon soudaine et qui m’emplit de joie.
Euh chelou la meuf un peu, nan ? Mais nan mais laisse-moi t’expliquer : mes meilleurs souvenirs d’école, depuis la primaire jusqu’au lycée, et mis à part les cours de musique et d’arts plastiques, sont mes cours de SVT. (Sciences de la Vie et de la Terre, pour les plus jeunes)(oue parce que ça y est, je fais partie des vieilles croûtes)(j’ai fait un bac L, ma gueule)(quand ça existait encore). Anyway. J’ai toujours adoré apprendre sur le vivant (ça a même commencé bien avant le collège avec les dessins animés d’Albert Barillé, de type « Il était une fois la vie », « Il était une fois l’Homme », etc.), jusqu’à ce que mes choix d’orientation m’éloignent des sciences naturelles.
J’avais un peu retrouvé cette curiosité en découvrant la chaîne de Léo, justement, mais ça ne m’avait pas fait le même électrochoc. Peut-être parce que je me contentais d’écouter un peu machinalement, comme on a pris l’habitude de le faire pour beaucoup de choses. Mais là, d’avoir le livre entre les mains, je sais pas, c’était un peu comme si je participais au cours, et c’était ultra satisfaisant. Oui, oui.
Ensuite, et contrairement à ce que préconise l’auteur lui-même (mais tu sais, faut toujours que j’aille à contre courant), j’ai lu le bouquin d’un coup, en suivant bien l’ordre des chapitres, et en n’oubliant AUCUNE note de bas de page. Pourtant, c’est bien précisé dans l’intro que l’ordre n’a que peu d’importance, et que ça risque même d’être indigeste, surtout avec les notes de bas de page. Bah moi, j’ai vu ça comme un défi. Ah ouais ?! Ça va être fouillis ?! C’est ce qu’on va voir ! Dis moi pas ce que je dois faire ou pas ! À nous deux, livre !

Eeeeet en vrai, ça glisse tout seul (sans mauvais jeu de mots)(qu’est-ce que t’as l’esprit mal placé, c’est fou ça quand même). Déjà, le texte n’est pas écrit trop petit, donc ça fait pas mal aux yeux ni au crâne. Ensuite, on sent bien la patte du vulgarisateur, qui sait expliquer des phénomènes ou théories compliquées, tout en donnant l’impression que c’est simple. N’oublions pas les boutades et traits d’humour (que certains et certaines trouveront discutables)(mais osef des rageux) glissés ici et là, qui, personnellement, m’ont fait allègrement souffler du nez. J’ai parfois même rigolé, un peu timidement, certes, mais rigolé quand même. Genre « Hmmeuh-ha ! »
Alors ok, je vais pas te mentir, j’ai bien bloqué sur quelques paragraphes. J’ai même dû les relire plusieurs fois avant que ça percute quelque chose là-haut. Mais dans l’ensemble, c’est un ouvrage très accessible, peu importe le sens dans lequel on choisit de le lire, et même en incluant les fameuses notes de bas de page. (Ça serait dommage de les oublier d’ailleurs, étant donné que nombre de blagounettes y sont cachées).
Enfin, le lire… que dis-je, le dévorer pour ma part. J’avais prévu d’en parcourir quelques pages chaque soir avant de dormir (parce que bouquiner, ça m’endort)(même un livre passionnant finira par me faire pioncer)(tous ceux que je me suis pris sur la figure pourront en témoigner). Sauf que là, je me suis retrouvée à parfois enquiller deux à trois chapitres ENTIERS, et avoir envie de continuer, malgré mes yeux qui luttaient pour ne pas se fermer et qui me hurlaient de DORMIIIIR, IL EST 2H DU MAT’, MERDE.

Pour conclure, bien cordialement
Très honnêtement, je ne m’attendais pas à ce que ce livre me fasse cet effet. Je savais qu’il allait être intéressant, bien sûr, mais j’imaginais plutôt m’y consacrer quelques minutes par-ci, par-là. Au lieu de ça, il m’a fait l’impression d’un roman très prenant. Tu sais, quand tu n’as qu’une envie, arriver à l’heure du coucher pour pouvoir te plonger dedans à nouveau, retrouver tes personnages favoris et connaître la suite de l’histoire. Le genre de roman qui, quand il est fini, te manque et te fait ressentir un vide monumental.
Eh bien là, pareil. Sauf qu’il n’y a pas de personnages, ni d’intrigue. Et c’est d’autant plus perturbant.
En bref, j’ai été agréablement surprise par « Le grand bordel de l’évolution », par ses mindfucks en série et sa facilité de lecture. J’ai hâte que le tome 2 sorte en librairie (regard insistant en direction de l’auteur)…
Fun fact, étant vieweuse régulière de Dirtybiology, j’ai lu le livre avec la voix de Léo, ce qui était assez rigolo. Surtout, dis-moi si ça te fait la même chose quand tu le liras !
Sur ce, j’espère que cette humble critique t’aura plu, et qu’elle t’aura donné envie de découvrir cet ouvrage ! Quant à moi, je te donne rendez-vous le mois prochain pour un nouveau livre… qui n’a absolument RIEN À VOIR.
Bisous 🙂
Hello, je me suis lancée le même défi lecture… mais sans quantifier. Je me suis juste dis que j’allais lire plus, comme ça je ne me mets pas de pression mensuelle lol Bonne lecture !
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Je comprend tout à fait ! Comme j’expliquais sur Instagram, il me faut personnellement un minimum de contrainte, sinon je procrastine. Mais en soi, j’ai déjà enfreint mes propres règles puisque j’ai commencé le livre de février bien avant aujourd’hui 🤣
Bonne lecture également !
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